Le logiciel de facturation est-il obligatoire ?

Monde du travail et de l’entrepreneuriat, comptabilité : ces domaines évoluent constamment en fonction des textes de loi et il est facile de se laisser dépasser quand on n’opère pas une veille professionnelle constante. Est-il obligatoire d’avoir un logiciel de facturation quand on est un chef d’entreprise ?

Doit-on absolument avoir un logiciel de facturation ?

La nuance est subtile. Aucun texte de loi n’oblige un professionnel lambda à posséder un logiciel de facturation conforme. Pourtant, il est contraint de suivre certaines réglementations très strictes qui au final demandent tant de temps et d’efforts pour y arriver qu’il peut sembler évident qu’un tel outil informatique est à privilégier. Par contre, toutes les entreprises qui sont assujetties à la TVA doivent émettre et recevoir des factures sous format électronique. Il ne leur est plus possible de le faire en version papier.  Si cette obligation a touché en premier lieu les plus grandes d’entre elles, à terme, tout le monde, y compris les micros entreprises (ex autoentrepreneur), sera tenu de se conformer à ces mêmes obligations. Le but des lois de finances de 2016 et anti-fraude de 2018 est de permettre une meilleure traçabilité des échanges. Le gouvernement entend par la même occasion, rendre les entreprises françaises plus rapides et compétitives. Ne pas se conformer à ces obligations est risqué ne serait-ce que financièrement car sans fournir une attestation de la part de son éditeur de logiciel, le chef d’entreprise est passable d’une amende de 7 500 euros (reconductible 60 jours plus tard, si la mise en conformité n’est pas effective).

Comment choisir le meilleur logiciel pour ses factures professionnelles ?

Comment éditer des factures inaltérables et traçables en passant par de simples outils de bureautique ? La question laisse à penser qu’il est urgent de trouver un logiciel de facturation conforme (attention à ce dernier point), pour gagner en sérénité.

Il en existe pour toutes les professions ; raison pour laquelle il ne faut pas se précipiter sur le premier venu. L’outil doit être facile à prendre en main, ce qui est la base, en termes de critères. Si l’on veut gagner du temps en faisant sa facturation ou même sa comptabilité, il ne s’agit pas de prendre un outil trop complexe. Bien entendu, il serait toujours judicieux de prendre un logiciel qui puisse évoluer en même temps que l’entreprise, ce qui n’est pas le cas de tous. Conserver ses factures et les retrouver facilement en quelques clics est normalement permis grâce à tous ces logiciels, tout comme le fait de pouvoir faire de la télétransmission ; ce qui est le cas de certaines professions (et de certains outils seulement). Il est aussi possible de gérer ses mentions légales et de joindre son attestation d’assurance obligatoire, dans le but de rassurer les personnes avec qui l’on traite. D’autres fonctionnalités peuvent être très intéressantes comme le fait de pouvoir élaborer des fiches clients personnalisées à compléter au fur et à mesure que l’on obtient de nouvelles informations, pour un suivi client de qualité, entre autres choses.

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